Partager:

« Mon amour pour les coachs ne date pas d’hier, j’ai grandi avec un papa pour qui s’était une vraie passion : avec 13 années d’école de Hockey dont une à Genève, il coachait le hockey mineur dans quelques clubs de Lanaudière. Avec sa carrière comme professeur d’éduc, il coachait aussi l’équipe de flag-football de notre école secondaire à Berthier. Même chose pour « ma belle-maman ». Les deux m’ont d’ailleurs coaché quand j’ai joint l’équipe de flag. Petit post-scriptum ici : c’est pas vrai que tu as des passe-droits dans l’équipe quand c’est tes parents qui coachent : les miens, en tout cas, étaient pas mal plus sévères et exigeants avec moi qu’avec les autres. 

Bref, vous me direz que c’est facile de faire une lettre d’amour à des coachs dans ce cas-ci (je t’aime papa !), mais mon véritable amour des coachs a commencé il y a cinq ans, quand j’ai rejoint l’équipe de Loisir sport Outaouais.  

À l’époque, je coordonnais (entre autre) l’offre de formation multisport en région pour le PNCE – pour les moldus du sport, il s’agit du Programme national de certification des entraineurs. J’en ai vu passer quelques centaines, des coachs de la région, qui se levaient beaucoup trop tôt un samedi matin pour se rassembler au Cégep de l’Outaouais question de suivre des formations d’initiation ou de développement. Je dois dire que même à l’époque je trouvais ça impressionnant, qu’autant de personnes pour qui c’est une petite jobine à côté de la vraie job, ou même une implication purement bénévole, quittent de si bon matin le confort de leur vie familiale pour développer leurs compétences en vue d’assurer une qualité de l’expérience et un bon encadrement aux athlètes qu’ils soutiennent. Déjà pour moi, c’était la preuve d’une grande passion et d’un dévouement hors pair. 

Puis, il y a deux ans, quand j’ai repris les dossiers de développement sportif (toujours chez LSO), j’ai réalisé à quel point ils sont fondamentaux dans l’offre sportive de la région et à quel point aussi ils en ont beaucoup sur les épaules : le perfectionnement continu pour maintenir leur certification, la gestion des parents mécontents, l’initiation des plus jeunes, l’encadrement des athlètes pour les stratégies et les techniques de jeux, mais aussi pour la préparation mentale, l’alimentation, la gestion du stress, la prévention des blessures et j’en passe. 

Si une chose est certaine : c’est qu’ils en font beaucoup plus pour nous que nous en faisons pour eux. Je salue en ce sens toutes les initiatives portées par les partenaires du sport et les clubs sportifs dans la région pour les faire rayonner et les outiller cette semaine dans le cadre de la semaine nationale des entraineurs, que ce soit par la super offre d’activités destinées aux coachs d’Excellence sportive Outaouais ou par les initiatives de mises en valeur des coachs de notre gang de baseball, des Griffons, des Flames, de Karaté Larouche et de plusieurs autres clubs. 

Alors à nos coachs de la région, je vous aime, vous êtes importants, vous faites la différence. Nos clubs, nos écoles et nos athlètes ont besoin de plus de gens comme vous.  

Aux athlètes, aux gestionnaires sportifs et aux partenaires du sport : joignez la danse cette semaine et prenez le temps de remercier vos coachs.  

Et à ceux qui ne coachent pas, choisissez un sport, rejoignez un club : vous découvrirez rapidement toute la satisfaction et la passion que le fait de devenir coach peut vous procurer. 

Avec tout mon amour, mon respect et ma reconnaissance,

Maude »

écrit par Maude Chouinard-Boucher, agente de développement chez Loisir sport Outaouais