Notre organisation a su offrir son soutien aux municipalités de Val-des-Bois, Montpellier, Lac-Simon et Duhamel souhaitant se doter d’un sentier pédestre quatre saisons totalisant 72 kilomètres. Un véritable effort de collaboration qui permettra peut-être au nord de Petite-Nation d’être un incontournable de la randonnée pédestre longue durée. Qui sait, une prolongation du Sentier national pourrait très bien voir le jour dans les prochaines années.

Ensemble, les municipalités se sont entendues afin de déposer une demande de financement auprès de Rando Québec. Grégory Flayol, directeur général adjoint, se réjouit même du dynamisme de la région :

« Pour moi ça fait sept ans que je m’occupe de ce projet-là. L’Outaouais, c’était verrouillé. Il n’y avait pas beaucoup de portes qui s’ouvraient et j’étais pessimiste. Je me trompais »

Au printemps dernier ma fille m’a dit : « Maman, je ne suis pas assez bonne pour jouer au soccer sur le terrain synthétique de la cour d’école et pourtant j’aimerais tant y jouer. » Quelques semaines plus tard, j’ai organisé une ligue de soccer récréative avec d’autres parents, et cette ligue compte aujourd’hui plus de filles que de garçons.

C’est tellement beau de voir les enfants qui ont du plaisir à « jouer pour s’amuser ». Vous me direz que je suis une mère intense, mais la réalité est que c’est crucial de déployer tous les moyens disponibles pour garder les filles actives. Vous l’aurez compris, la promotion de l’activité physique chez les filles est un sujet qui me tient à cœur, autant au travail où je suis agente de développement en activité physique, qu’à la maison, où je suis maman de deux filles de 11 et 10 ans. Elles approchent l’âge redouté où les filles baissent leur niveau d’activité physique. Oui, le décrochage physique des filles au secondaire est une problématique alarmante avec 9 filles sur 10 qui ne sont pas suffisamment actives à l’adolescence, d’après les directives canadiennes en matière de mouvement pour les 5-17 ans.  Si on compare avec les adolescents, ce sont seulement 14 % des adolescentes qui atteignent ces directives, versus 34 % chez les adolescents. Cet écart continue de se creuser au fil de l’adolescence : 3 filles sur 10 contre 1 garçon sur 10 abandonnent un sport pratiqué pendant l’enfance, et ce, avant la fin de l’adolescence.

Comment garder les filles motivées et engagées à poursuivre la pratique d’activités physiques ? C’est la problématique à laquelle les autorités de santé publique au Québec et au Canada cherchent à répondre. Afin de renverser cette tendance, le programme Fillactive, qui a vu le jour en 2007, s’est donné comme mission d’amener les adolescentes à bouger davantage et à être actives pour la vie. Pour ce faire, le programme offre des outils et des ressources destinés aux écoles. Aujourd’hui, le programme Fillactive compte 285 écoles secondaires au Québec, avec plus de 9 000 adolescentes qui ont rejoint des équipes multisports non compétitives lors d’activités parascolaires. Le 20 octobre dernier, Fillactive a dévoilé les effets du programme en présentant les résultats d’un projet de recherche qui s’est échelonné de 2017 à 2022, et les retombées sont encourageantes, puisque 32 % des participantes au programme ont augmenté leur niveau d’activité physique !

L’an passé les écoles secondaires Louis-Joseph-Papineau de Papineauville, Hormisdas-Gamelin de Gatineau et Sainte-Famille/aux Trois-Chemins de Thurso ont offert le programme. Toutes les écoles secondaires de l’Outaouais sont invitées à s’inscrire pour l’année scolaire en cours, en rejoignant le bureau de coordination régional au RSÉQ Outaouais.

N’hésitez pas à leur écrire par courriel : outaouais@fillactive.ca, ou pourquoi pas à devenir ambassadrice, et à faire votre part pour maintenir les filles actives dans votre communauté !

Chez Loisir sport Outaouais, nous avons le privilège de travailler avec des gens passionnés qui font une différence dans leur milieu. Nous avons la chance de collaborer avec des intervenants scolaires, notamment via les programmes de Secondaire en spectacle, EX3 et Plaisir de bouger. Nous vous présentons aujourd’hui comment Patrick Teixeira, Benjamin Marengère et Erik Breton changent la vie des jeunes en loisir culturel, en plein air et en sport, à l’école Polyvalente Le Carrefour.

Nous sommes allés à leur rencontre pour discuter de projets inspirants qu’ils ont mis en place dans leur école.

Benjamin Marengère, enseignant en éducation physique, secondaire 1 et 2 régulier, a organisé :

  • Une activité qui combien gestion du stress, stratégie d’études et d’aventure vélo;
  • Une compétition culinaire en plein air;
  • Une activité sur 2 ans en escalade, en collaboration avec le cours d’arts plastiques.

Erik Breton, animateur sportif, a créé :

  • Une salle de musculation complète dans l’école;
  • Une course à obstacle, qui se termine avec une glissade dans la bouette;
  • Des tournois sportifs pour renforcer le sentiment d’appartenance à l’école.

Patrick Teixeira, technicien en loisir, a développé :

  • Un spectacle avec les jeunes dans le cadre de Secondaire en spectacle;
  • Un carnaval d’hiver, avec glissade, snowskate et tir d’érable au menu;
  • Des midis Karaoké.

Toute l’équipe de Loisir sport Outaouais vous remercie de votre travail et de votre implication auprès des jeunes de votre école !

Dans le cadre du projet circonflexe, prêt-pour-bouger, les organisations de l’Outaouais peuvent faire l’acquisition d’équipements récréatifs, sportifs et adaptés afin de les rendre disponibles à la population et démocratiser la pratique d’activité physique. Le déploiement de ce projet est en cours dans les MRCs de la région par le démarchage des partenaires qui souhaitent faire la gestion des centrales. Un des partenaires est le Relais plein air qui s’est équipé d’une flotte pour la pratique de randonnée pédestre été-automne-hiver ainsi que de vélo et ski de fond.  

Grâce au soutien financier Loisir sport Outaouais et la ville de Gatineau l’achat d’équipement a été possible et la gratuité offerte à la population. Parmi les équipements on compte des fauteuils tout terrain comme un Hippocampe, un fauteuil TrackZ, une luge Agilex et un Lugicap pour une offre inclusive variée.   

Des journées découvertes sont organisées pour que les personnes puissent essayer les différents équipements et partager avec leurs proches des beaux moments de plaisir actif dans un cadre sécuritaire. C’est grâce à la coordination de Marie-Pier Bouladier que ces expériences inclusives sont offertes en tenant compte des besoins particuliers de chaque utilisateur afin qu’ils puissent profiter pleinement de l’activité. 

Nous remercions Radio-Canada pour la belle visibilité donnée à ce projet par la chronique de Marie-Lou St-Onge ainsi que l’article écrit par Stéphanie Rhéaume avec l’entrevue de la participante Koralie Boyer qui a déjà hâte à la saison hivernale. Restez à l’affût du calendrier d’activités à venir au Relais et faites passer le mot à vos proches et connaissances sur ce projet ! 

Les municipalités sont présentement dans la planification de leur prochain budget. En ce sens, Loisir sport Outaouais est sur le terrain depuis le mois d’octobre afin de discuter avec les élus sur l’importance du loisir public. 2024 s’annonce comme une année de compromis pour beaucoup d’élus en matière de planification budgétaire en raison de la situation économique actuelle. En tant que facilitateur, nous souhaitons vous transmettre quelques recommandations afin de favoriser votre réflexion dans la prise de décisions en matière de budget en loisir.

  1. Mettre une somme d’argent de côté pour vos projets en infrastructures sportives et récréatives demeure une bonne pratique. Par exemple, un montant de 50 000 $ pourrait vous permettre d’aller chercher une subvention de 100 000 $ dans plusieurs programmes financiers. Vous pourrez prendre l’année pour prioriser le projet qui sera déposé. En revanche, vous n’aurez pas à débattre de la mise de fonds de la municipalité si celle-ci est déjà prévue au budget. Cette somme d’argent pourrait également être utilisée pour rendre accessibles et sans obstacle vos espaces publics.
  1. Au lieu de financer des sorties pour votre service de camp de jour, il est moins dispendieux de faire venir des fournisseurs de service sur votre site. De plus, nous vous conseillons de discuter avec d’autres camps de jour des municipalités limitrophes afin de recevoir le même fournisseur dans la journée permettant ainsi de partager les frais de transport de celui-ci.  
  1. Vous désirez bonifier votre programmation de loisir en activités et en événements, mais vous n’avez pas les ressources financières et humaines pour le réaliser? Pourquoi ne pas embaucher une ressource partagée en loisir avec une autre municipalité? Il existe une subvention qui pourrait vous aider à embaucher et encadrer cette nouvelle ressource. Pour ce faire, il faut prévoir une somme d’environ 30 000 $ pour l’année afin de pouvoir y investir votre mise de fonds, acheter des fournitures de bureau, etc.  De plus, nous vous recommandons de prévoir un montant d’environ 10 000 $ afin de permettre à votre nouvelle ressource d’avoir un budget de fonctionnement en loisir pour l’organisation des activités. Loisir sport Outaouais peut vous accompagner à réaliser ce genre projet.
  1. Il peut être utile de prévoir une somme d’argent pour consulter vos citoyens sur leurs besoins en matière de développement du loisir public. Plusieurs municipalités seront dans la mise à jour de leur politique familiale ou des aînés en 2024. Une bonne opportunité pour consulter vos citoyens sur leurs besoins en activités, en événements et en infrastructures en lien avec le loisir public. Un petit budget dédié à l’organisation de groupes de discussion, d’envois postaux pour compléter un sondage ou pour réaliser une consultation publique, peut faire une grande différence, par la suite, dans votre planification et vos recherches de financement.
  1. Assurez-vous d’être présents avec nous au Rendez-vous québécois du loisir rural qui aura lieu à Fort-Coulonge le 1er et 2 mai 2024! En effet, Loisir sport Outaouais, en collaboration avec la MRC de Pontiac, recevra la 11e édition de cet événement provincial. C’est une invitation à tous les travailleurs en loisir, les directions générales et les élus municipaux. Une belle opportunité pour les municipalités de l’Outaouais d’y prendre part à un coût raisonnable. Pour consulter le site de l’événement : https://loisirrural.ca/.

Loisir sport Outaouais, qui accompagnera prochainement Grand-Remous dans la rédaction d’un plan d’action en accessibilité universelle, s’est entretenu avec la mairesse, madame Jocelyne Lyrette.

La municipalité de Grand-Remous est située dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau, et abrite une population de 1212 habitants.

Jocelyne Lyrette y occupe le poste de mairesse depuis deux ans, après avoir siégé pendant 10 ans comme conseillère municipale. Elle a toujours cru au loisir public pour dynamiser sa communauté.

Selon elle, un service comme l’offre de camp de jour est un important pour les familles, car ce type d’infrastructure permet de regrouper les enfants pendant la saison estivale, et offre des emplois stimulants aux jeunes de la communauté.

En plus des camps de jour, un autre service de loisir essentiel à Grand-Remous est celui du Club d’âge d’or. La municipalité se fait un devoir de maintenir un lien fort avec les aînés, afin de s’assurer qu’ils ne soient pas isolés. L’organisme organise une soirée mensuelle qui est très courue par les citoyens plus âgés, parce qu’elle leur permet de se rassembler pour jouer aux cartes, aux poches et pour danser.

Aussi, plusieurs événements sont organisés pour ces citoyens, dont un Noël des enfants et une parade du Père-Noel.

La municipalité soutient la coopération intermunicipale avec les municipalités de Bois-Franc et de Montcerf-Lython, par la mise en place de projet en lien avec le loisir public. Grand-Remous s’implique également dans la collaboration avec le milieu scolaire en partageant ses infrastructures sportives et récréatives.

Pour 2024, la petite ville souhaite monter son propre carnaval d’hiver pour combler un trou de services pour les familles, mais aussi en faire davantage pour l’accessibilité universelle et sans obstacle.

Les équipements fournis gratuitement sur les sites de plein air sont des outils précieux pour les personnes à mobilité réduite, car ils leur permettent d’avoir accès aux activités extérieures.

C’est pourquoi deux agents de développement de Loisir sport Outaouais ont fait des présentations d’équipements de plein air adaptés dans la MRC de la Vallée-de-la-Gatineau. Plusieurs marques d’équipements ont été dévoilées au Centre Jean Bosco de Maniwaki le 21 septembre dernier. Ce matériel de sport est prêté tout à fait gratuitement par les Relais plein air sur place.

Des fauteuils roulants ont été testés à l’établissement scolaire Le Rucher, au Pavillon Sacré-Cœur. Une belle occasion, par ailleurs, de rencontrer les élu-e-s et responsables des loisirs issus des différentes municipalités de la Vallée-de-la-Gatineau !

Merci pour l’accueil et merci aux Relais plein air pour le prêt d’équipement !

Rappelons pour les OBNL, qu’il est toujours temps de déposer une demande d’aide financière pour l’achat de ces équipements au programme Population Active de l’AQLPH.

Allez-y, déposez en grand nombre avant le 6 octobre en suivant le lien ci-dessus ! On peut vous aider !

Notre collègue André Baril, agent de développement en loisir et sport pour personnes handicapées a détaillé la visite de Loisir sport Outaouais au Relais Plein Air de la Vallée-de-la-Gatineau sur les ondes de CHGA : Loisir Sport Outaouais est venu parler de l’accessibilité des personnes handicapées aux équipements dans la Vallée-de-la-Gatineau | CHGA

Cette année, Loisir sport Outaouais célèbre son 25e anniversaire et nous soulignons l’occasion en grand! 

Nous organisons une tournée de l’Outaouais dans le but de souligner ensemble les nombreuses réalisations issues des partenariats établis avec le milieu du loisir et du sport depuis l’incorporation de notre organisation en 1998. Entourés de nos collaborateurs, ce sera l’occasion de célébrer nos accomplissements dans la région de l’Outaouais et de concerter notre vision pour le futur.  Nous vous invitons donc à réserver ces dates à votre calendrier et à compléter votre inscription dès maintenant!

Jeudi, 26 octobre 2023 – 16 h à 19 h – MRC de la Vallée-de-la-Gatineau 

Château Logue – 12, rue Comeau à Maniwaki 

RSVP ICI avant le 16 octobre 2023 

Jeudi, 9 novembre 2023 – 16 h à 19 h – MRC de Pontiac 

Pine Lodge – 6, chemin de Pine Lodge à Bristol 

RSVP ICI avant le 31 octobre 2023 (français) 
RSVP here before October 31st 2023 (english) 

Mardi, 14 novembre – 16 h à 19 h – MRC de Papineau 

Coopérative Place du Marché – 4, rue du Marché à Ripon 

RSVP ICI avant le 4 novembre 2023 

Mardi, 28 novembre – 16 h à 19 h – MRC des Collines-de-l’Outaouais 

Domaine de l’Ange-Gardien – 1031, chemin Pierre-Laporte à L’Ange-Gardien 

RSVP ICI avant le 18 novembre 2023 

Mercredi, 6 décembre – 16 h à 19 h – Ville de Gatineau 

Centre plein air Hélène-Larochelle / Lac Beauchamp – 745 boulevard Maloney Est à Gatineau 

RSVP ICI avant le 24 novembre 2023 

Au plaisir de vous compter parmi nous pour cette célébration qui se veut mémorable!

Vous voulez plus d’information? Notre coordonnatrice de programmes saura répondre à vos questions : Contactez Mélanie Robitaille au mrobitaille@urlso.qc.ca ou au 819-663-2575, poste 230.

Même si Meta essaie de nous en empêcher, il est important pour nous de partager les nouvelles de notre région et de notre milieu, pour continuer la sensibilisation à l’importance du loisir public et promouvoir les bonnes pratiques d’ici. 🙌

Rendez-vous sur Ici Radio-Canada Ottawa-Gatineau pour écouter notre collègue Normand sur le nouveau parc municipal dans la Municipalité de Campbell’s Bay.

Le lien vers le segment du Téléjournal du 26 août 2024: Des infrastructures sportives accessibles | Le téléjournal Ottawa-Gatineau (radio-canada.ca)

Le lien vers l’article web: Plus d’installations récréatives inclusives et accessibles à Campbell’s Bay | Radio-Canada.ca

Le premier contact

C’est un lundi soir du mois de septembre 2022. Mon téléphone sonne et affiche « Appel transféré de Loisir sport Outaouais ». Je laisse sonner, après tout : c’est vendredi soir, mais j’écoute toute de même le message : 

« Bonjour Madame Chouinard, je m’appelle Dianne. J’aimerais connaître vos disponibilités pour une rencontre : on souhaite développer la ringuette dans l’Outaouais ».

Elle me laisse son numéro de téléphone pour la rappeler. Je la contacte dans les jours suivants pour discuter : Dianne est secrétaire, registraire et cédulaire, tout ça bien évidemment bénévolement, à l’Association régionale de ringuette de l’Outaouais — l’ARRO comme on dit dans le jargon. Elle m’explique qu’ils veulent aller tâter le terrain dans la Petite-Nation, question de voir s’il y aurait de l’intérêt chez les jeunes pour une offre récréative et compétitive de ringuette. 

On se rencontre dans les semaines qui suivent : on jase des financements disponibles, des arénas dans le secteur, des personnes contacts pour initier des partenariats, de leurs habitudes et de leurs modes de fonctionnement, des leviers qu’ils ont à disposition. Dianne avait déjà ses contacts avec Claude pour l’aréna de Saint-André, je lui parle un peu d’Hugo et de son aréna à Thurso. À la mi-novembre, l’ARRO est prête à déposer son projet dans le programme financier Plaisir de bouger, elle prévoit trois activités d’initiation et de découverte au cours de l’hiver. Mais mauvaise nouvelle en décembre : trop de demandes reçues pour l’enveloppe financière disponible. Le projet est mis sur la glace (dans le sens d’une pause, pas dans le sens où les futures joueuses de ringuette sont sur les glaces d’arénas).  

On continue d’avancer

On convient de se relancer au printemps, après leur saison forte, pour explorer les alternatives. Je la relance donc en début mai question de voir s’ils souhaitent toujours aller de l’avant avec le projet. On repart donc la machine, avec une approche plus globale qui permettra à la fois d’évaluer la pérennité du projet dans la MRC de Papineau et son exportabilité dans les autres MRC rurales de la région.  

Le projet fait donc à la fois office d’étude de marchés et de projet pilote. Mon accompagnement se transforme à ce moment-là en coaching. On en profitera pour évaluer le potentiel de participation sociale dans le projet, on développera les outils de planification, d’organisation et d’évaluation qui permettront d’assurer un suivi et de documenter la mise en œuvre du projet. À partir de ce moment, Sarah se joint à Dianne et moi, on se rencontre, en soirée, aux deux semaines. Je les aide à évaluer leurs besoins en matière de ressources, humaines, matérielles et financières, à identifier des leviers et des opportunités, à développer la stratégie marketing, les processus administratifs, les seuils de continuité au projet, les techniques de mobilisation de la communauté locale. 

Et aujourd’hui?

En date d’aujourd’hui, l’ARRO a terminé sa phase d’idéation, de conception et de planification et entame sa phase de préparation et de mobilisation des ressources, en vue d’une réalisation à l’automne et à l’hiver.  Si vous avez envie de suivre de près le projet, je vous invite à vous abonner à leur page Facebook et à leur écrire à info@ringuetteoutaouais.ca si vous souhaitez être informés des activités d’initiation qui seront prévues ou si vous savez envie de « travailler fort dans les coins » avec la gang de l’ARRO pour permettre la réalisation du projet 

Et finalement, à la question « Comment déployer sa discipline sportive en milieu rural sans se fatiguer », je vous dirais que Loisir sport Outaouais est là pour ça ! Nos expertises peuvent vous faire économiser du temps dans les phases de planification, de conception, de mobilisation et d’évaluation du projet. C’est un complément incontournable à votre expertise de gestion et de développement du sport et des athlètes !  

En soi, notre expertise pour le développement rural du loisir est un atout pour le développement sportif, la majorité des disciplines sportives de l’Outaouais étant concentrée à Gatineau. Un organisme sportif qui n’évolue dans un partenariat municipal qu’avec la 4e plus grosse ville du Québec, se retrouve dans une dynamique bien différente lorsqu’il souhaite travailler avec des municipalités rurales de moins de 5000 habitants.  C’est jusqu’à présent, un peu plus de 15 heures de coaching et de recherche qui ont été offertes par Loisir sport Outaouais à l’Association régionale de ringuette de l’Outaouais, pour un projet qui sera (certainement !) une source de mouvement pour les jeunes filles de la Petite-Nation.